PAïSAN édite des objets essentiels du quotidien avec des ressources françaises et entièrement produits en France. Ils cultivent le lien entre les différents esprits et toutes les mains qui travaillent à l’existence de leurs objets et avec ceux et celles qui les utilisent.

J’ai rencontré l’équipe de PAïSAN parce que les planètes devaient être bien alignées. J’ai aimé leur philosophie, leurs engagements, et qu’ils aillent au bout de leur démarche, et puis j’ai aimé tout simplement échanger avec eux. De leur côté, ils étaient sensibles à ma poésie dansante, et c’est pourquoi ils m’ont proposé que nous fassions quelque chose ensemble.

C’est comme ça que j’ai peint des mots et des phrases sur leur sacs qu’ils appellent poches et leurs tabliers en lin.

Chaque objet est donc singulier, portant la trace du geste et de l’élan du moment. Les textes dépendent du pinceau et de mon impulsion de chaque instant. J’aime cette irrégularité, et que chaque objet ait son humeur. C’est vivant.

Cette collaboration est durable. Nous aussi nous tissons nos liens, et il aurait été incohérent de créer une collection éphémère. Nous avons commencé à arpenter un nouveau paysage ensemble, et après cette première série, nous travaillons à la suite. C’est une longue route. Nous discutons aussi de nos goûts pour la poésie, Nicolas m’envoie des émissions où parle Christian Bobin, et je leur pose souvent des questions concernant ces textiles qui m’intriguent, et puis nous parlons d’entreprises, de rêves, et de comment on pourrait changer le monde.

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Paye Ton Pinard dénonce et combat les comportements et violences sexistes et sexuelles dans le monde du vin.

Ce sont leurs mots que j’ai mis en image pour créer une campagne de prévention sur les salons, dans les bars, caves, restaurants, sur les réseaux sociaux…

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L'Âme des grappes bleues